
À travers les nouvelles de ce recueil, oscillant entre réel et fantasme, des Fils et leur Géniteur se fuient, se pourchassent, se détruisent, volant en éclats de vie et de peur. La plume d’Anthony Boulanger suit l’évolution de cette relation, en quête de compréhension et d’un changement possible afin d’effacer les erreurs vécues par les générations meurtries.
Sorti le 1er novembre 2013, le recueil « Géniteurs et Fils » est disponible en version papier et numérique ! Et un texte, « Disparition programmée », est téléchargeable gratuitement !
Les chroniques complètes sont accessibles en cliquant sur les liens !
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Voici un recueil de nouvelles tournant autour d’un thème donné sans équivoque par le titre… Un bien étrange thème pour des nouvelles où le réel se mélange justement à l’étrange… Bref, bienvenu dans le monde d’Anthony Boulanger, qui ne vous laissera pas indifférent.Un thème pas toujours facile à aborder, un thème qui vous prendra les tripes, vous serrera le cœur mais aussi, vous donnera matière à rêver et espérer… Des histoires où les fils subissent leurs pères, des histoires aussi où ils réagissent…
La plupart des nouvelles n’ont pas de lien entre elles, mais il y a un fil conducteur sur certaines, qui les relient. On y suit l’histoire d’un enfant, traumatisé par les scènes dont il a été le témoin sans vraiment savoir, sans pouvoir l’exprimer auprès des autres. C’est sans doute les nouvelles qui m’ont le plus marqué. Le plus plu, je ne sais pas, il y a évidemment un petit côté morbide de noter ces nouvelles comme ses préférées. Mais elles donnent clairement du caché au recueil.
Et ce fil rouge qui, de quelques tours, m’a enserrée en seulement quelques phrases, prise aux tripes, et en otage, témoin ébranlée à sa guise, au gré des éléments, tantôt la mer, tantôt la brume, ici dans la forêt ou ballotée par le vent. Et par la pluie, surtout la pluie… Je n’ai pas pu décrocher, j’ai eu mal, j’ai frissonné, j’ai espéré. Je me suis perdue parfois, à vouloir que les choses ne soient pas ce qu’elles suggéraient. En vain. Heureusement je me suis accrochée. J’ai bien fait. Car au-delà de la souffrance, des insupportables transferts empathiques envers les personnages, il a été si bon de sentir le fil qui se déroule prudemment, désenchaînant espérance et foi, filin par filin.Le tout est servi par une écriture fluide, forte de représentations et de symboles, à la fois noire et colorée, d’un style irrésistible, souvent économe et percutant. Toujours poignante. Qui laisse derrière elle son flot d’interrogations. Longtemps. Bien longtemps.
Sur Lis ça :
Les nouvelles alternent fantastique, épouvante, folie, légende, le lecteur y trouvera son compte, j’espère rapidement pouvoir relire des textes de cet auteur qui sait si bien dépeindre des univers, des atmosphères de manière sensible et poétiques.
Le blog d’Estée R. :
De belles surprises donc, sur un sujet difficile et risqué. Des textes courts, bien plus que ce que l’on trouve en général dans les recueils de nouvelles, mais percutants, au style soigné et à la réflexion souvent profonde. Mention spéciale pour la dernière nouvelle : « Le rouge, le blanc et l’artefact », dans lequel j’ai beaucoup aimé la philosophie du bien et du mal.Un auteur à suivre 🙂
Le blog d’Emilie Milon :
Anthony, c’est le seul auteur dont je lis les recueils de nouvelles car il est extrêmement doué avec ce format. En une page il vous pond un micro-nouvelle de fou. En quelques pages, il vous brosse une histoire avec un fond, des persos auxquels vous vous attachez, une intrigue, un développement et une fin crédible. Il est très fort ! Du coup, j’ai évidemment acheté son dernier recueil qui en plus s’annonçait sombre et psychologique. Le recueil est découpé en générations qui vous entraînent soit dans les plus sombres relations père/fils, soit au contraire à des actes héroïques qui redonnent foi en l’humanité. J’aime sa plume, j’aime ses idées, et j’aime sa vision. A quand le prochain ?
L’avis de Chani sur Vampires & Sorcières et son blog :
Anthony Boulanger signe ici un ensemble de textes bouleversants qui hantent encore après la lecture.
Le blog de Cali :
En résumé, les habitués du format « nouvelles », tout comme les débutants dans le genre, pourront apprécier une lecture fluide et rapide, des histoires prenantes, souvent violentes, qui livrent leur message en quelques pages, et qui n’ont pas besoin de plus pour être vraiment entières. L’auteur est à découvrir, et j’espère pouvoir lire autre chose de lui dans un avenir proche, pour appuyer cette première impression très positive sur son style.Je vous encourage vivement à vous faire votre propre avis sur cet auteur et ce recueil, assez spécial, mais sympathique.
Coup de coeur pour « Géniteurs et fils »